Conclusion
Durant ce TPE, Jeanne D'Arc nous est apparue sous différents aspects. Tout d'abord, nous l'avons découverte en femme qui a réussi à trouver sa place dans la Guerre de Cent Ans, un conflit principalement masculin. En effet, le statut de la femme à cette époque ne lui permettait pas de participer au combat. Jeanne D'Arc fut une exception, et prouva qu'une femme pouvait effectivement combattre. Ensuite, nous avons analysé le contexte de Guerre de Cent Ans, et le fait qu'en tant que femme, Jeanne ait pu obtenir une armée. Une nouvelle fois, nous avons constaté que sa participation était problématique à l'époque, et qu'il était assez incroyable qu'une femme ait pu diriger une armée, dû à son "manque d'autorité", ou son "incapacité à combattre". De plus, Jeanne D'Arc a été le porte-drapeau français durant la période de la Guerre de Cent Ans. Effectivement, elle a gagné plusieurs batailles contre les Anglais, et a permis la libération de la ville d'Orléans, redonnant ainsi espoir aux Français. Nous avons réalisé une biographie, la suivant de sa naissance à Domrémy, à sa mort sur le bûcher, à Rouen. Enfin, nous avons analysé son image dans le temps. Après avoir constaté qu'elle avait inspiré de nombreuses œuvres d'art, aussi bien peintures que sculptures, films que musiques, nous avons expliqué sa figure politique de nos jours, notamment dans le parti politique du Front National (elle sert en en effet d'image référente du parti).
Nous avons pu constater que Jeanne D'Arc, même si elle a plus de 600 ans maintenant, continue de faire parler d'elle. En effet, tout le monde connaît son histoire, plus ou moins précisément. Jeanne est donc une figure nationale, et son parcours, bien que relativement court, a marqué la France et son Histoire.
Pour conclure, nous pouvons dire que Luc Besson contribue à héroïser Jeanne d'Arc à travers son film en la montrant sous tous ses aspects : Jeanne, une enfant choisie par Dieu, une adolescente voulant accomplir sa mission, une jeune femme combattant pour la France dans des batailles parfois sanglantes et enfin, une héroïne nationale, finissant sa vie dans les flammes du bûcher. C'est aussi une femme comparée à des divinités tout le long du film.
Jusqu'au bout de sa courte vie, Jeanne d'Arc fut courageuse et déterminée à accomplir son devoir :
sauver la France.
Le rôle politique de Jeanne D'Arc au Moyen-Âge
En seulement 2 ans, Jeanne D'Arc a joué un rôle des plus importants, et a changé la destinée de la Guerre de Cent Ans. En effet, celle-ci a tout d'abord réussi à quitter la Lorraine, sans avoir réussi à convaincre ses parents qu'elle entendait des "voix divines". Elle réussit à rencontrer le dauphin à Chinon, et celui-ci, après de longues hésitations, et divers tests passés pour vérifier sa virginité, la laisse partir au combat, à la tête d'une armée. Ce passage est très détaillé dans le film. En effet, on peut voir que le dauphin et sa cour lui font une sorte de blague, en donnant le rôle du dauphin à un autre (il est a noté qu'il n'est pas confirmé que cette scène se soit réellement déroulée, voire qu'elle n'est qu'un élément ajouté de Luc Besson). Le film représente aussi les tests prouvant la virginité de Jeanne D'Arc. Une fois son armée obtenue, Jeanne remonte le moral de ses troupes, et c'est déterminée qu'elle libère la ville d'Orléans du siège des Anglais. Cette victoire redonne espoir aux Français, qui ne voient plus les Anglais comme imbattables, et leur sert de motivation pour gagner vingt ans après la guerre.
Jeanne d'Arc à Reims lors du sacredu roi Charles VII,
Jules Eugène Lenepveu (1886-1890)
Après cette victoire, Jeanne D'Arc convainc le dauphin de se faire sacrer à Reims. Celui-ci deviendra Roi le 17 Juillet 1429. Depuis la victoire de Jeanne et ses troupes à Orléans, le peuple a repris confiance en Charles VII, et pense même qu'il est un envoyé de Dieu. Après ces quelques réjouissances, Jeanne reprend la guerre, et de manière moins héroïque puisqu'elle échoue à sa tentative de récupération de la ville de Paris. Elle est alors capturée par les Bourguignons le 23 Mai 1430, et vendue aux Anglais. Les Anglais ont un très mauvais regard sur Jeanne, la voyant comme une sorcière, et non pas comme une envoyée de Dieu, comme les Français la voient. C'est ainsi que le 30 Mai 1431, la vie de Jeanne D'Arc s'achève sur un bûcher. Le Roi Charles VII, qu'elle a menée à la victoire, et qu'elle a fait sacrée à Reims, ne lui vient pas en aide durant toute la durée de son procès.
Jeanne D'Arc sur le bûcher à Rouen,
Jules Lenepveu (1886-1890)
Jeanne D'Arc a donc mené un rôle politique important durant sa courte vie. En effet, elle a porté le drapeau du royaume français durant toutes ses batailles, et a permis la libération du siège d'Orléans. C'est aussi à elle qu'on doit la remotivation des troupes françaises. Elle a aussi permis au dauphin de devenir le Roi Charles VII. Elle a donc été un élément politique important, et sans sa participation, la Guerre de Cent Ans aurait surement pris un autre tournant.
Analyse d'un tableau représentant Jeanne D'Arc.
Jules Lenepveu (1819-1998) a peint quatre tableaux représentant Jeanne D'arc, à différents moments de sa vie :
- Jeanne bergère
- Jeanne en armure devant Orléans
- Jeanne à Reims lors du sacre du Roi Charles VII (Voir premier tableau de cet article)
- Jeanne sur le bûcher à Rouen (Voir second tableau de cet article)
Ces quatre tableaux ont été commandés à Lenepveu afin de décorer le Panthéon de Paris, où l'on peut aujourd'hui les observer. Nous allons nous intéresser au tableau "Jeanne en armure devant Orléans. Ce tableau représente une scène de bataille de la Guerre de Cent Ans, où Jeanne a participé.
Au premier plan, on peut observer des corps de soldats qui jonchent le sol. On suppose qu'ils sont morts, et qu'ils ont été tués durant la bataille. Au second plan, on constate plusieurs actions : au centre, on aperçoit Jeanne, brandissant un énorme drapeau blanc, sur les côtés, on aperçoit des hordes de soldats, brandissant leurs armes, en plein assaut. A l'arrière plan, un château fort en brique, imposant, se dresse et complète ce paysage.
On remarque que ce tableau a été peint de 1886 à 1890, c'est à dire un peu plus de cinq ans après la défaite des Français à la guerre franco-prussienne de 1870. L'image de Jeanne D'Arc a été reprise a ce moment, car Jeanne D'arc incarnait la défense française et le patriotisme, des valeurs dont la France avait besoin à ce moment. A partir de cette défaite, Jeanne devient une figure politique très importante, et on peut alors comprendre la commande de ces tableaux pour décorer le Panthéon. Le peintre a fait son possible pour héroïser Jeanne D'Arc. En effet, elle est représentée au centre du tableau, en avant de tout le décor, en brandissant un immense drapeau blanc. Le blanc de ce drapeau est d'ailleurs très fort, et on constate qu'il attire le regard. En effet, Lenepveu a fait venir une lumière naturelle (un rayon de soleil ?) sur le drapeau, ce qui crée comme une lumière divine. Ceci rappelle que Jeanne est considérée comme "l'envoyé de Dieu pour protéger la France". Cette lumière, malgré le ciel un peu terne et nuageux, représente une sorte de protection divine autour de Jeanne. Celle-ci est d'ailleurs représentée avec un air grave et confiant sur le visage, regardant sur le côté. Les corps par terre et les hordes de soldats sont comme un arrière plan autour de Jeanne, qui occupe une place centrale et importante sur le tableau. On peut conclure de ce tableau, qu'une fois de plus, il héroïse Jeanne D'Arc, en montrant sa posture de victoire, brandissant le tableau. Le contexte où fut peint ce tableau est donc tout aussi important : le peintre représente le symbole français en pleine victoire, alors que la France venait de perdre la guerre de 1870. Cette défaite est en quelque sorte à l'origine de l'ampleur qu'a pris le symbole de Jeanne D'Arc.
"La Pucelle" à travers le temps
Durant des siècles, Jeanne d'Arc à été une source d'inspiration pour de nombreuses œuvres, que ce soit dans le domaine de la peinture, de la littérature (théâtre, poésie, roman...), de la musique (1876 : Jeanne d'Arc, opéra en 4 actes d'Auguste Mermet), de la sculpture et plus récemment des jeux vidéos (2004 : Jeanne d'Arc, développé par Enlight Software) ou des parcs d'attractions (Le Puy du fou, Le Secret de la Lance: spectacle).
Exemples de diverses représentations :
Ce dessin est la seule représentation connue de Jeanne d'Arc faite de son vivant, en 1429. Il s'agit d'un portrait imaginaire, son auteur est Clément de Fauquembergue. Ce dernier n'a jamais rencontré la Pucelle d'Orléans.
Cette œuvre est un poème qui traite de la vie de Jeanne d'Arc. Nous ferons une analyse du dernier tercet.
"Et quand le soir viendra qui fermera le jour,
C'est elle la caduque et l'antique bergère,
Qui ramassant
Paris et tout son alentour
Conduira d'un pas ferme et d'une main légère
Pour la dernière fois dans la dernière cour
Le troupeau le plus vaste à la droite du père."
Jeanne d'Arc est représentée forte "d'un pas ferme" et douce "d'une main légère", car elle est guerrière et femme à la fois. Le deuxième vers de ce tercet évoque une de ses dernières batailles avant sa mise mort, on le sait car le poète parle de "la dernière fois" et de la "dernière cour", ce qui est mis en valeur par la rime interne "légère", "dernière" et "père". Le dernier vers évoque la religion. En effet "la droite du père" est la place de Jésus dans la religion chrétienne, à coté de Dieu le "père" : durant son enfance, Jeanne aurait entendu des voix célestes, elle serait comme l'envoyée de Dieu, d’où sa place de prophète comme Jésus. "Le troupeau le plus vaste" désigne le peuple de France qui suit la Pucelle.
Il est surprenant de retrouver la Pucelle d’Orléans dans un jeu de rôle tactique japonais, en effet, ce n'est pas la catégorie où l'on s'attendrait à la rencontrer.
Comme le résume le site internet jeuxvideo.com pour présenter ce jeu : "on n'assistera pas ici à une retranscription fidèle du fait historique, mais bien à son arrangement à la sauce typique des animés japonais." Jeanne d'Arc est ici représentée de manière irréaliste, avec des effets spéciaux. Il y a donc une dimension historique et une histoire appropriée au jeu, qui ne fait pas parti de la réalité.
Jeanne d'Arc, vue comme l'Alouette, se situe à Rouen, face à ses juges. La pièce alterne entre les scènes d'accusation de l'évêque Cauchon, de l'Inquisiteur, du promoteur, du comte de Warwick et les flash back qui retracent la vie publique de Jeanne. Elle se présente naïve et insolente, toujours pleine de bon sens et tient tête. Pourtant, devant les assauts répétés de ses contradicteurs, elle renie ses actes et ses certitudes passées pour échapper au bûcher. Mais dans un ultime acte d'héroïsme, elle revient sur son abjuration et assume de devenir le personnage hors du commun qu'elle souhaite être, au fond d'elle. Dans un ultime flash back, la pièce se finit en apothéose sur une Jeanne d'Arc triomphante au sacre de Charles VII.
Nous pouvons conclure que la Pucelle d'Orléans a été utilisé de nombreuses fois et en tout temps, que ce soit dans des films, dans des pièces de théâtre, des poésies, des miniatures, et plus récemment des jeux vidéos ainsi que dans un parc d'attractions.
Une participation problématique
Jeanne d'Arc eut un rôle court dans la Guerre de Cent Ans, mais très important. Cependant, son parcours, avant d'arriver à obtenir une armure, un cheval et une épée fut assez compliqué. En effet, Jeanne était une femme, et, comme vu précédemment, la femme n'avait aucun statut; elle ne servait qu'à faire naître des enfants. Dans son livre "Jeanne D'Arc", Colette Beaune précise bien que "La guerre n'avait et ne devait pas avoir un visage de femme". Il y a plusieurs raisons qui justifient cette phrase. Premièrement, la femme, dans les pensées de tous, était faible de corps et d'esprit. De plus, une supériorité masculine importante s'était dégagée à l'époque. La seule utilité qu'on pouvait trouver à la femme était son rôle capital à la perpétuation de la vie. En effet, sur ce point, elles étaient indispensables. Les femmes ne pouvaient pas non plus combattre, car selon des règles de chevalerie, un chevalier ne pouvait faire la guerre aux femmes. De plus, on croyait la femme tout à fait incapable de se battre, de tuer des gens, et de commander une armée.
Jeanne D'Arc a bien démontré le contraire. En effet, elle a réussi à s'imposer parmi ses compagnons masculins, et à diriger son armée. Jeanne a obtenu un statut, délivré par le Roi, mais différent de celui de chevalier. En effet, il n'y a eu ni adoubement, ni remise officielle, lorsque que l'on a remis les armes à Jeanne. Dans le film, on a une image assez stricte de Jeanne D'Arc, sûre d'elle. On la voit, en revanche, subir quelques moqueries de la part de ses compagnons de route, jusqu'à ce qu'elle monte le ton, et leur prouve qu'elle peut avoir de l'autorité. Elle gagne ainsi leur respect, et prouve qu'une femme peut commander une armée. Durant toutes les scènes de bataille, on la voit tuer et se battre sans pitié, et elle démontre aussi qu'une femme peut se battre, et participer à la guerre.
Cette enluminure est tirée des actes du procès de Jeanne d'Arc. Elle représente bien la transformation de Jeanne en chevalier : Jeanne a les armes en main, et désigne du doigt un château, représentant le royaume. Elle porte tout de même ses habits de bergère, et derrière elle, le paysage est paisible, et il représente sûrement sa campagne natale. Cette enluminure incarne parfaitement la détermination et la transformation de Jeanne la bergère innocente, en Jeanne, la femme guerrière déterminée.
Nous allons analyser un extrait du film de Luc Besson.
Cet extrait représente la vérification de la virginité de Jeanne d'Arc à la demande du dauphin, afin de voir si Jeanne correspond bien à la prophétie, selon laquelle une vierge provenant de Lorraine sauverait le Royaume de France.
Nous pouvons observer la présence de la cour du Roi, ainsi que des infirmières. Ces dernières arrivent dans la salle avec un grand drap blanc, qu'elles déplient afin de protéger l'intimité de Jeanne d'Arc. La Pucelle entre, vêtue d'une robe blanche et d'un foulard de la même couleur sur la tête; ici, le blanc représente l'innocence. Elle semble effrayée, perdue, ne comprend pas pourquoi tant de personnes sont présentes, mais lorsqu'une des infirmières lui indique le chemin à prendre, elle se dirige calmement, tête baissée, vers l'endroit indiqué. Elle prend place avec deux infirmières autour d'elle, mais n'est pas sereine. Une autre infirmière, plus âgée, arrive d'un pas ferme et fait un geste de la main aux deux autres, les autorisant à soulever la robe de Jeanne. La doyenne passe ses mains sous l'eau pour une question d'hygiène et entre à l'intérieur du drap. Jeanne d'Arc est inquiète, les mains jointes, elle semble prier. Un homme chante durant la consultation. Après avoir examiné Jeanne, l'infirmière ressort et affirme la virginité de cette dernière. La mère du Dauphin a une mauvaise réaction, elle semble énervée mais se contient.
Dans cet extrait, la religion est présente. En effet, la question de la virginité de Jeanne d'Arc rappelle l'histoire de Marie dans la Bible, dont la virginité était mise en doute, vu qu'elle est tombée enceinte alors qu'elle était encore vierge. Jeanne, dans cette scène, porte un voile blanc qui rappelle celui de Marie, et porte un synonyme du surnom que cette dernière : Pucelle/Vierge. Nous pouvons donc affirmer que Jeanne d'Arc est comparée à la Vierge.
La notion de virginité est très importante au Moyen-Âge : en effet, selon la religion, les femmes devaient rester vierges jusqu'au mariage, valeur qu'on ne retrouve pas chez les hommes, qui n'avaient pas cette obligation. La religion étant très importante, voire capitale à l'époque, il était d'usage de la suivre. Si on se rendait compte qu'une femme n'avait pas respecté cette règle, elle pouvait alors ne jamais connaître de mariage, voire être reniée. A partir du mariage, en revanche, la maternité devient très importante dans la vie d'une femme, car c'est elle qui s'occupe de porter le bébé pendant ces neufs mois, de le faire naître, mais en plus de s'occuper de lui durant toute son enfance. Cette notion de virginité prend une grande importance ici, car il s'agit de vérifier les voix divines que Jeanne aurait entendu, ces voix précisant bien qu'une pucelle sauverait le royaume de France. Le dauphin doit donc vérifier et s'assurer de la virginité de Jeanne, pour ensuite pouvoir lui confier une armée.
La participation de Jeanne d'Arc était donc assez problématique durant la Guerre de Cent Ans, le fait qu'elle soit une femme ne plait pas aux hommes, car une femme, qui n'a pas de conscience et n'est pas assez intelligente pour eux, ne peut pas mener toute une armée. De plus, la remise en question de sa virginité est une contrainte en plus à sa participation durant la Guerre de Cent Ans.
Les différences réalités/fiction sur l'image de Jeanne d'Arc
Au début du film, Jeanne d'Arc est représentée enfant. Or, aucune description ou représentation de la Pucelle enfant n'a été réalisée en réalité.Ici, Jeanne est représentée à l'âge de 13 ans, lorsqu'elle entend pour la première fois les voix des saints. Elle porte les cheveux longs et châtains, les yeux bleus et est en habit de paysanne. Elle a un air effrayé.
Durant le film, Jeanne est montrée à Chinon, lors de sa rencontre avec le Dauphin. Jeanne à été décrite lors de cette rencontre : une fille aux cheveux longs et blonds, avec des formes féminines et des traits du visages harmonieux.
Dans le film, Jeanne est dépeinte en blonde, les cheveux longs et toujours en habit de paysanne.Sur le tableau, elle est brune aux cheveux mi-longs, et porte une robe rouge.
Jeanne est ensuite montrée pendant ses batailles, comme celle d'Orléans. Dans la réalité, Jeanne à été dessiné et décrite pendant ces moments de sa vie. C'est lors de ces batailles notamment qu'elle à été le plus représentée.
Dans le film de Luc Besson, Jeanne est ici montrée en armure, une lance à la main. Elle a un air déterminé, comme elle est décrite caractéristiquement. Elle est aussi montrée les cheveux blonds et courts. Sur la miniature ci contre, la Pucelle a les cheveux mi-longs et bruns, elle semble avoir des formes féminines. Elle parait moins déterminée et plus passive.
Beaucoup de représentations de Jeanne sur le bûcher ont été réalisés, dont dans le film de Luc Besson.
A la fin du film, lors de sa mise à mort au bucher, Jeanne d'Arc est en tenue de prisonnière, une robe blanche, les cheveux courts et bruns. Dans les représentations, Jeanne est montrée sereine, comme si elle acceptait son châtiment. Ici, la Pucelle est représentée souffrante et plaintive. Sur le tableau, à droite, Jeanne a les cheveux plus longs et semble prier, se tourne vers le ciel, donc vers Dieu.
Nous avons pu comprendre durant ces comparaisons réalité/fiction, que l'image de Jeanne d'Arc n'est pas forcément la même. Les artistes (réalisateurs et peintres) ont chacun représenté Jeanne d'Arc à leur façon.